Retours chez le spécialiste à Bruxelles.
Cela fait des mois maintenant que je souffre de mon bras droit, au point de ne plus savoir dormir.
J’ai fait des tas et des tas d’examens, genres radios, scanner, IRM, … des infiltrations diverse, de la kiné spéciale… vu des rhumatologues, brefff !! La totale.
Je ne devais plus que retourner chez ce spécialiste qui me soigne pour le « Sjögreen ».
Une route très fatigante, car à la capitale.
Il y en qui diront : ben ! Ce n’est pas si loin que cela ? Non en effet, mais …pour moi OUI.
« Je dois prendre le train, ensuite arrivée à la gare de destination, je dois aller avec mes jambes frêles, munie de mon atèle et de ma canne jusqu’à l’hôpital… descendre des ascenseurs, circuler dans des dédales de couloirs, pour enfin me trouver dans la salle d’attente… même trajet pour le retour avec un train de plus ».
Quand je reviens ici croyez-moi je suis éreintée.
Ceci dit, j’étais partie sur de bonne base, enchantée, en me disant qu’il aurait une solution.
J’ai même envisagé la solution de l’opération de l’épaule, cela ne me faisais vraiment plus peur, ma souffrance étant si forte, et pourquoi pas après tout !!
« C’est une de mes kinés, ben oui j’en ai deux maintenant, ainsi lorsque l’une est malade ou absente, j’ai toujours de la relève. Il faut ce qu’il faut pour nous les malades ».
Et bien merde ! Je me suis trompée sur toute la ligne.
Pas question d’opérer!! Même carrément défendu.
DEFENDU ??
Arrivée dans son cabinet :
- comment aller vous madame De… ?
Et bien docteur, pas bien du tout, je n’ai envie que d’une chose par moment, c’est de faire un trou et de m’y reposer à jamais. Pour vous dire à tel point, je n’arrive même plus à décrire mes douleurs.
Je lui explique : la piqûre spéciale, que vous m’avez faite en mars, m’a donné des douleurs durant 6 jours, d’où j’ai gardé le lit. Je croyais qu’après il y aurait eu une amélioration ?
… et bien docteur… RIEN… elle n’a servit à RIEN.
Je lui pose la question : ne peut-on pas opérer ?
- certainement pas, si on bouge à cette articulation, vous ne pourrez-plus utiliser votre bras.
???
C’est votre maladie, qui prend le dessus.
C’est une dégénérescence musculaire et nerveuse, on ne peut rien y faire.
???
Tout comme j’ai à la jambe ?
- Oui malheureusement.
Que dois-je faire alors ? Sinon souffrir et pleurer ?
Il a bien vu mon état désespérer, de nouveau il m’a proposé une autre piqûre.
Il me l’a faite sur place et ce, dans le ventre. Je ne vous dis pas… pouifff … a ce tordre de douleur.
ET ce n’est pas tout, je dois en faire durant quinze jours et seule, moi-même ; rendez-vous compte : me piquer ?
Il allait me faire une ordonnance, et comme elles coûtent tr ès cher, il entrouvre son cartable et m’en refile une boite. Un peu comme l’autre piqûre gratuite qu’il a aussi sortit de son cartable !!
Serais-je donc un cobaye ?
Pourquoi je vous dis cela, car lors de mon retour, j’ai été prise de vives douleurs, de nausées, de crampes intestinales, je n’ai su boire, ni manger, j’étais très bizarre.
Encore aujourd’hui j’en ressens les effets, alors…
NON, je ne m’en suis pas faite une autre !